James, de Percival Everett, traduit par Anne-Laure Tissut. - éd. De l’Olivier, 2025.

 

 

James

Vous rappelez-vous Jim, l’esclave, dans Les aventures de Huckleberry Finn, de Mark Twain ? Percival Everett adopte son point de vue et le présente sous un autre profil, celui d’un être humain cultivé, lucide, maîtrisant parfaitement les deux langues : l’anglais américain, et celle que les blancs aiment entendre dans sa bouche (surtout ne pas faire voir aux blancs qu’on sait prononcer toutes les lettres, qu’on a du vocabulaire, qu’on est lettré, et surtout… qu’on possède une intelligence plus efficiente que la leur – il faut qu’ils se sentent supérieurs, c’est ce qu’ils aiment, les blancs).

Dans sa fuite sur le Mississippi, il dialogue avec Voltaire et Locke et décrit une Amérique fin XIXème, raciste et stupide.

Ajoutons que ce roman d’aventure mêlant Histoire et philosophie n’est pas dénué d’humour.

Coup de coeur de Françoise.

 

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